Strass et paillettes, champagnes et petits fours, robes du soir et voitures de luxe, les amis, bienvenu au 62ème Festival de Cannes !
On s’arrête sur un film qui a retenu notre attention : Nuit d’Ivresse Printanière de Lou Ye.
A Nankin, une jeune femme engage un photographe pour espionner son mari, qui entretient une relation amoureuse avec un homme, Jiang Cheng. A force de crises de rage, elle obtient que son époux soit plaqué par son bel amant, une rupture dont aucun des deux garçons ne se remettra, l'un finissant par se suicider, l'autre se faisant tatouer sur la peau ces fleurs de lotus qui représentent l'éclosion d'une passion interdite.
Il faut savoir que même si la Chine a fait quelques progrès sur le sujet, l’homosexualité était encore considérée il y a quelques temps comme une maladie mentale…
On se réjouit donc que de tels films puissent faire parler d’eux entre autre par le biais du Festival de Cannes (même si il est fort regrettable de constater que le réalisateur Lou Ye est interdit d’exercer son métier en Chine).